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votre Santé...

Les Blessures Musculaires

Que signifie "RESPIRE"?
Comprendre les lésions musculaires
Réentraînement Sportif, Physique Individualisé et Réadaptation à l'Effort.

Je vous propose désormais de découvrir mes services pour votre santé...
Avant de parler de blessures musculaires, il est intéressant de comprendre la structure musculaire et les diverses causes qui engendres ces lésions.
Anatomie du muscle squelettique
Qui Suis-je ?
Je m'appelle Antoine DESSAGNE, diplomé d'un Master 2 Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives, spécialité Mouvement, Sport, Santé, je vous guiderai pas à pas dans votre démarche.
 
Maux de dos, manque de musculatures, mauvaises éducations posturales, vite essoufflé(e) à l'exercice ou besoins de conseils diététiques, je serai là pour vous aider.
Le muscle squelettique sont donc responsables du mouvement. Leurs fibres sont maintenues par du tissu conjonctif (épimysium) et divisées en groupes ou faisceaux par une gaine (périmysium). A l'intérieur de ces faisceaux, chaque fibre musculaire est entourée âr un endomysium. L'ensemble du muscle est inséré sur l'os par l'intermédiare d'une bande fibreuse solide, le tendon.
Causes des lésions musculaires

- En début d’exercice : surentraînement (entraînement excessif) ou entraînement insuffisant, échauffement insuffisant ou de mauvaise qualité, mauvais geste sportif, …

- Lors de l'exercice : geste sportif de mauvaise qualité, mouvements brusques, violents et non coordonnés, particulièrement s’il y a déséquilibre entre la force des muscles agonistes (qui font le mouvement) et celle des muscles antagonistes (qui font le mouvement inverse) - par exemple, le biceps et le triceps, le quadriceps et les ischiojambiers. 

- En fin d’exercice : fatigue, manque de souplesse du muscle. 

- Lors d'un traumatisme direct avec un objet dur (crampon, genou d’un autre sportif, poteau, etc.). 
 
- A cause d'une blessure musculaire antérieure mal guérie. 

- En cas de surpoids, de l'âge.

- Lors de l'utilisation d'un matériel d’entraînement inadapté (chaussures notamment…). 

- En l'absence d'hydratation suffisante, avant, pendant ou après l'effort. 

- Lorsque l'alimentation est inadaptée. 

- Lors d'un effort en ambiance froide. 

Ma démarche
Ayant de l'expérience dans la rééducation et étant spécialisé sur les bienfaits d'une activité physique, je m'efforce de vous donner de bons conseils afin de mieux vous sentir dans votre corps et votre esprit.
 
La remise en question est primordiale dans ce métier, voilà ma devise. C'est pourquoi je vous propose des études et des méthodes récentes et prouvées scientifiquement.

Et tout cela gratuitement...
Profitez-en !
Pathologie sans lésions anatomiques
 Elles se caractérisent par une absence de gravité et par une cause souvent métabolique, comme l’accumulation d’acide lactique ou encore une petite inflammation locale. 



Il s’agit d’une contraction musculaire involontaire, brutale, intense, douloureuse, transitoire, qui cesse spontanément, et qui s’accompagne d’un déplacement incontrôlable d’un segment du membre. L’impotence fonctionnelle est totale sur l’instant, c'est-à-dire que le membre est (plus ou moins) inutilisable au moment de la crampe, qui dure quelques minutes. Elle serait le résultat d’une insuffisance d’apport d’oxygène ou d’électrolytes sanguins, ou d'une accumulation de toxines liées à l'effort (acide lactique). Elles peuvent être consécutives à un épuisement musculaire ou à une déshydratation

Le traitement va consister à l’étirement du muscle, qui se révèle douloureux au début puis qui va faire céder progressivement la crampe par la suite. 

La crampe



Il s’agit de douleurs musculaires diffuses et disséminées à plusieurs muscles, qui peuvent s’accompagner d’une augmentation de volume. Elles surviennent généralement 24 à 48h après un effort anormalement long et intense.

Le traitement est une activité physique modérée pendant la durée de la guérison, en général inférieure à 8 jours, à laquelle peut s’ajouter des massages...


Concernant les étirements post effort, les études récentes ne montrent aucun effet sur la récupération musculaire, au contraire cela endommagerait davantage la structure musculaire.
Seul les étirements passifs courts de 6 à 10 secondes seraient efficaces... Prenez note !!!!

  
La courbature



C’est un état de contraction musculaire involontaire et inconsciente, douloureuse, permanente, localisée à un muscle ou à un faisceau. Elles’accompagne à la palpation d’un nodule ponctiforme ou fusiforme, et elle n'ecède pas spontanément au repos. On distingue deux types de contractures : 
- Contractures liées à la surutilisation du muscle au cours d’activités intenses localisées ; 
- Contractures de défense avec une lésion ostéo-ligamentaire. 

Le traitement consiste à des massages, à de la cryothérapie et éventuellement à l’administration de médicaments myorelaxants ou à de la thermothérapie (à base d’ultrasons ou d’infrarouges). La rémission est de l’ordre de 5 à 10 jours. 
 
La contracture
Pathologie avec lésions anatomiques
Toutes ces  lésions musculaires peuvent être difficile à apprécier par le seul examen clinique. D'où l'intérêt de l'échographie et de l'IRM (imagerie par résonance magnétique) qui constituent des examens de choix lorsqu'il s'agit de faire un diagnostic précis ou la mesure de la lésion, notamment pour le diagnostic de déchirure.



Elle correspond à un allongement excessif du muscle. L’élongation survient durant une sollicitation excessive du muscle ou à la suite d’une contraction trop forte. Quelques fibres musculaires sont étirées se rompent. il s'agit donc d'une déchirure très limitée, voire "microscopique". L'élongation se manifeste par une douleur d’effort n’entraînant ni boiterie, ni hématome. Le blessé ressent une douleur aiguë, comme une piqûre, lors d'un démarrage par exemple ou sur un muscle mal échauffé ou fatigué. L'effort est encore possible quoiqu'un peu douloureux. Les muscles du quadriceps (muscle antérieur de la cuisse) et de l’arrière de la cuisse (les ischio-jambiers) sont les plus susceptibles de subir une élongation. 

Comme pour la contracture, la guérison s’obtient en 5 à 10 jours, lorsque les fibres musculaires se sont régénérées. 
 
Stade 1 : L'élongation



Il s’agit cette fois d’une rupture de fibres musculaires, voire d’un faisceau, en réponse à une mobilisation du muscle au-delà de ses capacités d’étirement, de type impulsion de démarrage ou accélération brutale.  Il peut y avoir un hématome musculaire. Les principaux symptômes sont une douleur et une impotence fonctionnelle importantes, provoquant l’arrêt de l’activité. La récupération se fait en 4 à 6 semaines, avec un traitement à base de massages, de techniques circulatoires, d’étirements et de travail musculaire progressifs puis de réentraînement à l’effort. Au dixième jour de traitement, on administrera des anti-inflammatoire non stéroïdiens pour éviter une cicatrisation de type fibrose. Une échographie peut être pratiquée pour le diagnostic et/ou le suivi de la déchirure. Attention, le risque de récidive est important si la phase de récupération progressive est trop négligée ! 
 

Stade 2 : le claquage ou déchirure



Stade de gravité supérieur, la rupture correspond à la désinsertion de l’aponévrose ou du tendon de plusieurs faisceaux musculaires voire du chef musculaire entier. Elle est typique du shoot dans un ballon ou d’un démarrage trop brutal, et l’impotence fonctionnelle est immédiate et totale. La récupération est d’environ 3 mois, elle demande en plus des traitements vus précédemment des moyens de contention (bandages…) et une phase de renforcement musculaire. Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour obtenir une bonne consolidation du muscle rompu. 

Stade 3 : la rupture
Sources : 
Atlas d'anatomie, W. Platzer, Ed. Flammarion 
Médecine du sport, E. Brunet-Guedj et al., Ed Masson 
Rééducation en traumatologie du sport, J-C. Chanussot et al., Ed Masson 
Pathologie musculo-tendineuse, document pdf édité par l'UMES
Premiers Gestes de secours
Il faut appliquer une méthode simple et facile à retenir :
La méthode
GREC



Glacage
: au moins 5 fois par jour 15 à 20 min/jour pendant les 10 premiers jours

Repos : dans la mesure du possible éviter les appuis ou soulager le avec une béquille

Elevation : Lors du choc, puis ensuite lors des périodes de repos, élevez le membre lésé en même temps que le glaçage. Cela permet le drainage de l'hématome et de l'oedeme.

Compression : un strap, un bandage est nécessaire pour éviter la propagation de l'hématome et de l'oedeme

                     Cette méthode vous permettra une récupération bien plus éfficiente !!

N'"oubliez pas d'aller voir un médecin pour un diagnostic voire une imagerie. Enfin ne négligez pas la kinésithérapie et le réentrainement à l'effort , car un muscle fragilisé, le sera toujours s'il n'a pas bénéficié de rééducation